Admin : Jéricho Kinéas Admin
Messages : 53 Date d'inscription : 27/10/2015 Age : 30
| Sujet: Le fugitif (chronique de Jéricho) Mar 15 Déc - 10:19 | |
| Jéricho, à ses 17 ans Cela fait au moins 2 jours que Jéricho fonce en ligne droite avec son chocobo, sans aucun but, sans nourriture. Mais au fur et à mesure que le temps avance, ses forces s'amenuisent, tout comme celles d'Excalibur. Il vient de quitter le foyer familial en pleurs. Sa mère vient de mourir de faiblesse car son père considère son activité de forge comme prioritaire, et l'a délaissée au point de causer sa mort. Jéricho est en état de choc. Il ne sait que faire, donc il fuit pour ne plus jamais voir l'assassin de sa mère bien-aimée. Excalibur étant le cadeau de sa mère, il le chérira d'autant plus. Tout cela lui arrive alors qu'il n'est âgé que de 17 ans.
La chaleur du Thanalan est insupportable. On ne voit presque plus rien à cause de l'évaporation de la matière. Mais Jéricho doit continuer son chemin même sous la fatigue. Chaque kilomètre supplémentaire qui l'éloigne de chez lui donnent de la force, mais aussi de la colère mêlée à une détresse profonde. Les sentiments négatifs lui font oublier tous les autres désagréments de ce voyage : faim, soif, sommeil. Mais la fatigue ne va pas tarder à prendre le dessus. Il finit par arriver devant une sorte de grotte noire et sombre, et s'effondre à son entrée. L'épuisement était prévisible.
La chaleur est insupportable et l'épuisement est proche
Plus tard...
Le réveil est douloureux, malgré un lit confortable. Jéricho est entouré d'un cercle d'yeux. Des yeux durs, qui ne marquent aucune tendresse. Des hommes uniquement. Certainement des aventuriers ayant vu de telles affrosités qu'ils n'éprouvent plus aucun sentiments.
-Qui êtes-vous, demanda Jéricho en étant sur ses gardes ? Un long silence se fit, qui dura une éternité. -Quoi, vous allez me regarder longtemps encore ? Toujours rien. -Vous m'avez sauvé ? -Sauver n'est pas le mot p'tit, lança une voix sur la gauche. -Alors quoi, répondit-il ? -Elle est belle ta bébête. C'quoi son p'tit nom, ironisa un autre homme ? -Où est mon chocobo ?! je vous promets que si vous lui avez fait ne serait-ce qu'... -On lui a rien fait, enfin pas encore. Si ca continue on va faire joujoux avec lui. -Qu... quoi ? -Mais par contre il est très agressif. Je suppose que c'est un mâle, dit un autre. -Que s'est-il passé, s'inquiéta Jéricho ? -Ben on l'a ramassé devant notre camp, tout comme toi, on lui a donné quelques trucs à manger, mais il était bizarre, on dirait qu'il s’intéressait pas trop aux graines. -Vous êtes en cavale, ajouta un autre ? -Je crois... -Ca doit faire plusieurs jours que vous n'avez rien avalé alors ! -Oui... -Vous faites tellement peine à voir qu'on s'est dit que vous ramasser ca nous occuperait un peu. -Nous ramasser ? -Oui, vous êtes sur le point de mourir d'épuisement. Mais grâce à nous ca n'arrivera pas. On t'a fait allonger ici et on vous a donné à mangé. Mais ton chocobo avait l'air de préférer la main du soldat, dit encore un autre qui semblait plus sympa que les autres. -Soldat ? vous avez dit soldat ? vous êtes qui au juste ? des militaires ? -P'tit, tu connais pas les Lames de Cuivre ? mais d'où tu viens ? -Du Thanalan. -Attend laisse moi deviner, ta mère t'a forcée à manger des p'tits poids et t'as pris la fuite et tu veux mourir, s'esclaffa le soldat juste devant lui ! -Chef vous êtes très drôle, dit un autre en pouffant. Les autres suivirent bêtement. -Ahahaha ! -T'es qui toi le gros lard ? s'adressant à leur chef. -Qui je suis ? le Chef des Lames de Cuivre, mais avant je vais être ton bourreau. Excuse-toi sur le champs, c'est un ordre ! Sans même prêter attention à l'ultimatum de l'homme gradé, Jéricho reprit avec un ton calme qui supposait l'ironie : -Je parie que vous êtes le moins bon de tous. Votre épée, ca fait combien de temps qu'elle n'a pas été aiguisée ? si elle est aussi émoussée que votre langue de serpent je n'ai pas grand chose à craindre, dit Jéricho en regardant le matériel du chef d'un oeil professionnel. -Je crois qu'il a pas aimé quand vous avez parlé de sa mère, envoya un autre. -Mais pour qui te prends-tu sale ordure de p'tite ordure ! On prouve pas qu'on est un homme en parlant comme une bonne femme ! Si tu t'y connais comme tu le prétends en armes, prends l'épée de qui tu veux et viens t'battre. Rendez-vous devant ma tente. Et fais vite, j'ai un choco(bo) à déjeuner !
Le Chef des Lames de Cuivre lance un défi à Jéricho, alors faible
Jéricho se lève avec difficulté. Il semble prendre une épée au hasard, mais c'est en réalité la plus aiguisée. En effet, son oeil de forgeron lui permet depuis le moment où il ouvrit les yeux de repérer la meilleure lame. Ce que les chef ne sait pas, c'est qu'il est forgeron, el les forgerons sont dotés d'une grande force. Mais il est faible. Sa constitution est basse, et s'il ne renonce pas au combat, il va à une mort certaine. | |
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